Comportements d’extériorisation

Topic Progress:

ACCUEIL

Un comportement d’extériorisation s’entend d’une réaction au stress et aux émotions négatives par un report des émotions vers l’environnement externe et les personnes de l’entourage.

Par exemple, au cours du programme, un conseiller demande à un participant autiste de remplir une tâche. Le participant ne veut pas faire la tâche et parle grossièrement au conseiller, frappe la table du poing, se lève, donne un coup de pied dans sa chaise et quitte la salle à toute vitesse. Voici d’autres exemples de comportements d’extériorisation (Williams, 2003-2016a) :

  • Altercation physique
  • Langage grossier
  • Vol
  • Destruction d’objets
  • Déclenchement d’un incendie volontaire
  • Départ du site du programme
  • Abus de drogues ou d’alcool
  • Comportements impulsifs
  • Refus de suivre les règles
  • Automutilation

Ces comportements d’extériorisation – en particulier l’automutilation et l’agression physique envers les personnes ou la propriété d’autrui – sont parfois reliés à des difficultés de santé mentale, mais pas exclusivement. Dans presque toutes les situations, les causes sous-jacentes sont liées à l’anxiété; en effet, les personnes autistes sont plus à risque de souffrir d’anxiété et en général, moins habiles pour en gérer les symptômes.

Un autre aspect à considérer est que les nombreuses manifestations des obsessions, des rituels et des intérêts restreints des personnes autistes peuvent être difficiles à distinguer des difficultés de santé mentale et du trouble obsessionnel-compulsif. Cette difficulté repose en partie sur le fait que de nombreuses personnes autistes ont de la difficulté à ressentir, à comprendre et à exprimer leurs émotions, ainsi qu’à les réguler. De bonnes aptitudes de régulation des émotions sont très importantes et plusieurs programmes abordent leur apprentissage. Ces programmes ciblent souvent les enfants, mais ils peuvent aussi être adaptés pour les adolescents et les adultes.