Les comportements d’intériorisation sont l’équivalent d’émotions négatives qui sont tournées vers soi. Ainsi, une personne qui a de la difficulté à gérer le stress et les émotions pourra les intérioriser.
Voici un exemple : Au début du programme, une jeune femme autiste croit que les autres participants ne l’aiment pas et qu’elle n’est pas à sa place. Elle se sent timide et isolée, et quand ses parents lui demandent comment se déroule le programme, elle fond en larmes. Elle ne se présente pas à la session suivante. C’est un exemple de repli social. Voici d’autres exemples (Williams, 2003-2016b) :
- Sentiments de solitude ou de culpabilité
- Symptômes physiques inexpliqués (p. ex. : douleurs à l’estomac ou maux de tête sans cause médicale apparente)
- Difficultés de régulation émotionnelle ou émotions négatives (p. ex. : solitude, tristesse, peur, irritabilité, nervosité, désespoir, colère, etc.)
- Comportement passif (p. ex. : absence d’affirmation de soi)
- Changements dans les habitudes alimentaires ou de sommeil
- Difficultés de concentration
- Automutilation
Les comportements d’intériorisation peuvent affecter les options d’emploi et la santé mentale des adultes.